«Vincent Thomasset propose au 104 une performance jouant des horizons d’attente du spectateur : quand le travail du geste s’empare de questions borgésiennes, il montre avec délectation les bas-reliefs incorporés d’une écriture de la modernité : écriture littéraire, écriture du corps, écriture de l’espace… qui chacune et toutes trois ensemble s’appuient sur un motif dynamique jouant de la prescription autant que de la contrainte. On écoute une voix off, voix de supermarché entre le easylistening et celle inoubliable des messages sncf, voix impersonnelle et que l’on pourrait faire sienne paradoxalement… On suit ce travail toujours in progress, jamais sédimenté, et pourtant sous le coup d’une injonction structurelle : dérouter le spectateur en lui interdisant toute construction d’un (seul) sens, et par là même toute vérification de celui-ci. On regarde, on suit, on vit entre, comme on entrevoit, au lieu de voir et d’affirmer. Le champ des possibles nous est enfin généreusement offert. Coïncidence d’intérêts, de questionnements, le Centre Pompidou et l’Ircam s’associent à l’occasion du festival AGORA : au programme, un symposium sur « les sentiers qui bifurquent… » avec notamment l’exceptionnel écrivain de La Maison des Feuilles, Marc Danielewski. (voir ircam.fr). De Marc Danielewski à cette Topographie des Forces en Présence de Vincent Thomasset, il y a bien plus qu’une simple parenté. À suivre, de toute évidence. » Edwige Fitoussi, Ecrans de danse
Invité par Camille Louis à l’occasion de l’ouverture de l’atelier de la revue du 104, je propose deux séances de travail dans le prolongement des thématiques abordées dans ce premier numéro : « Comment l’agencement physique, spatial influent l’agencement mental d’un sujet, ses façons de travailler, de penser ? »
Avec Vincent Thomasset
Dates passées | |
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24.05.2009 | 104, Paris |